Dubaï ne sourit pas à Saintéloc Racing

Dubaï ne sourit pas à Saintéloc Racing

La réussite a fui Saintéloc Racing à l’occasion des 24 Heures de Dubaï, première manche des 24H Series 2023. L’Audi R8 LMS GT3 n°26 a été contrainte de renoncer dans la nuit, alors que la performance de l’équipage avait solidement installé la voiture dans le top 10 en début de course.

Après avoir signé un top 20 l’an passé avec son équipage Am, Saintéloc Racing a joué la carte de la jeunesse sur l’édition 2023 des 24 Heures de Dubaï, coup d’envoi des 24H Series, et plus globalement de la saison GT.

Aux côtés de Christian Kelders, fidèle gentelman driver de la formation stéphanoise, les jeunes loups Simon Gachet, Erwan Bastard, Antoine Doquin et Grégoire Demoustier avaient à cœur de démontrer leur pointe de vitesse et de lancer leur saison.

Outre Christian Kelders, Simon Gachet ou encore Grégoire Demoustier sont arrivés avec leur précédente expérience de la catégorie, quand Erwan Bastard, déjà vu avec réussite sur la finale de l’IGTC 2022 à Abu Dhabi, et Antoine Doquin comptaient accumuler de précieux kilomètres dans le baquet de l’Audi R8 LMS GT3.

Après de studieux essais privés, l’ensemble de l’équipage s’est rapidement placé le bon tempo dès les essais libres avant de signer une douzième place en qualifications, avec des chronos remarqués, comme celui d’Antoine Doquin dans la dernière session qualificative de nuit, au milieu de pilotes bien plus rompus au pilotage d’une GT3.

Samedi, à 15h heure locale, le départ voit l’Audi n°26, alors confiée à Erwan Bastard, se tirer sans encombres des premières minutes toujours animées sur ce type d’épreuve.

Nos cinq pilotes trouvent tour à tour leur rythme, et placent la voiture dans le top 10 après cinq heures de course. Un passage dans le box après un accrochage aux alentours de la sixième heure occasionne cependant une petite perte de temps et de positions dans le classement.

Pas de quoi décourager notre quintet qui repart en piste, et revient déjà dans le top 15 au passage de la dixième heure. La nuit est alors bien installée sur le circuit de Dubaï, quand un contact, conséquence d’une manœuvre pour éviter une voiture plus lente en piste, endommage le châssis et contraint l’équipe à l’abandon.

Une fin qui ne récompense pas la performance affichée par nos pilotes et l’ensemble du travail de l’équipe tout au long de la semaine.

Photos : Alberto Manganaro